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Leçons retirées de l’immigration des musulmans vers Al Habacha

Fiqh de L'Immigré

Leçons retirées de l’immigration des musulmans vers Al Habacha

La première expérience d’immigration chez les musulmans fût celle où ils fuirent vers Al Habacha, un pays non musulman, afin de sauvegarder leur croyance.
Un accident qui est parvenu durant cette immigration montre à quel point la personne musulmane croyante et pratiquante peut influencer dans l’environnement où elle vit.

L’histoire raconte que Jaafar Ibn Abi Taleb et ceux qui l’accompagnaient furent accueillis et protégés par Al Najachi, le chef du pays. Les mécréants n’apprécièrent pas ceci et décidèrent de les défavoriser, alors ils envoyèrent une délégation chez le chef du pays, qui comprenait Amrou Ibn Al Ass et Abdullah Ben Abi Rabiaa, lui portant des cadeaux (des présents corrupteurs). Ils lui dirent "Ô roi, vous venez de recevoir dans votre pays des hommes mécréants qui ont délaissés leur religion et n’ont pas adhérés à la votre et suivent une religion nouvelle que nous ne connaissons point. Leurs familles et les nobles de leur tribus nous ont envoyé pour vous demander de les renvoyer à leur pays d’origine"

Les patriarches du roi apprécièrent la demande et lui dirent "ces hommes ont raison, renvoie tes invités"

Mais Al Najachi se mit en colère et affirma "jamais je ne les renvoierai, et ne chasserai de chez moi des personnes qui sont venus en invités et ont choisis mon pays parmi les autres, avant de savoir d’eux si ce qu’avancent ces personnes est vrai. Si ce qu’ils avancent est vrai, je les renvoierai, sinon, ils resteront mes invités tant qu’ils seront dans ce pays"

Al Najachi envoya chercher les amis du prophète, et les accueillit parmi un groupe d’évêques portant entre leurs mains leur bible. Il leur demanda "quelle est la religion qui vous a poussée à délaisser votre communauté et vous a empêchée d’adhérer à ma religion ou à une des autres religions?" Jaafar Ben Abi Taleb lui répondit "Ô roi, nous étions un peuple ignorant, qui adorait des statues, mangeait la viande de bête morte, commettait les vices, délaissaient les proches et les voisins. Le fort d’entre nous écrasait le faible, jusqu’au jour ou Dieu nous envoya un messager d’entre nous, connu pour sa sincérité, sa loyauté, et sa pureté. Il nous invita à connaître Dieu le tout puissant, afin que nous l’adorions et nous délaissions les statues et la pierre que nous adorions auparavant. Il nous ordonna d’être sincères, de s’acquitter de nos dettes, de garder de bonnes relations avec nos proches et nos voisins. Il nous défendit de commettre les vices et de tuer, nous interdit l’adultère, le mensonge et l’exploitation de l’argent des orphelins. Il nous poussa à la dévotion pour un Dieu unique, et nous invita à la prière, l’aumône (zakat), et le jeune, alors nous crûmes en lui et suivîmes ses recommandations, acceptant ce qu’il légalisait et refusant ce qu’il prohibait. Mais notre communauté nous maltraita, nous forçant à revenir sur notre religion et à commettre de nouveau tous les vices que nous avions délaissés. C’est pourquoi nous avions décidé de quitter et émigrer vers votre pays, cherchant votre voisinage et souhaitant être accueilli avec justice"

Al Najachi demanda alors "pouvez-vous me lire quelque chose de ce que recommande votre prophète au nom de Dieu?" et écouta une parti de la Sourate de Mariam que Jaafar Ben Abi Taleb lu. Il pleura lui et ces évêques de chaudes larmes puis annonça aux mécréants "ce que je viens d’entendre est de la même nature que le message de Moïse. Retournez d’où vous venez, ces personnes sont sous ma protection et je ne les renverrai pas".


* Le Fiqh de L'Immigre, Organization d'Al-Maaref Islamique.

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