Georges Gordar, écrivain chrétien et auteur d’un livre en cinq volumes sur la personnalité de l’Imam Ali, précise dans son livre: «A mon avis, Ali est le premier Arabe qui a su parler aux gens des vérités spirituelles dont ils n’avaient jamais entendues parler jusqu’alors, et à éclairer un passé historique très sombre.
Tous ont été émerveillés par cette grande personnalité et quiconque s’est opposé à lui, en fait, était un adepte de l’ignorance. Ali a été victime de sa propre grandeur, il est tombé alors que ses lèvres étaient en prière et son cœur rempli d’amour pour Dieu. Les Arabes n’ont pas connu sa valeur, ce fut leurs voisins, les Perses, qui furent capables de distinguer la pierre précieuse de la pierre sans valeur. Ali était un cri de justice de l’humanité et que tu le saches ou non, il est la personnalité la plus grande de l’Orient, qui combattait dans une autre intention, qui combattait avec modestie et vertu, et qui a réduit en cendres les palais des puissants et des oppresseurs, pour venir en aide aux pauvres et aux opprimés.
Il parvint à la perfection morale et humaine, mon Dieu pourquoi n’avons-nous plus vu de tel gens au pouvoir, avec une telle raison, un tel cœur, une telle langue et un tel sabre?»
Un autre écrivain chrétien, Michael Naim, écrit: «Aucun écrivain, si grand soit-il, ne pourra décrire même dans des milliers de pages, la personnalité de l’Imam Ali et la situation complexe et corrompue de cette époque. Personne ne saura jamais ce qui se passait entre cette grande et parfaite personnalité et son Dieu. Par conséquent chaque description sera incomplète et vague. Il n’était pas seulement le héros du champ de bataille, mais aussi un héros pur et élevé pour ses ennemis. Cette grandeur peut être pour nous chaque jour, un exemple, pour une vie de qualité et une source de spiritualité».
Thomas Carlail, écrivain et philosophe anglais, écrit: «Ali fut le martyre de sa propre justice, pour nous ils suffit de l’aimer et de le vénérer. Sa conscience était une source de bien, et son cœur une source de courage, son courage unique était empreint de bonté et de mansuétude. Il fut pris par la ruse de la ville de Kufe et y tomba en martyr, c’est son excès de justice qui l’a conduit au martyre, car il pensait que tous étaient justes comme il lui. Après avoir été blessé, il dit au sujet de son assassin, «si j’en sors vivant, je sais ce que je ferai, et si je meurs, c’est à vous de décider, mais sachez que si vous choisissez la vengeance, vous n’avez droit qu’à un seul coup de sabre, mais vous serez plus proche de la vertu si vous lui pardonnez et optez pour la réforme».
Karadevo, écrivain français, écrit: «Ali avait un courage sans pareil et était un héros sans égal, qui a combattu côte à côte, avec le Prophète et remporté des victoires miraculeuses qui ont été rapportées par les textes historiques.
A l’époque de la guerre de Badr, il était un jeune de vingt ans, qui a coupé d’un coup de sabre, le corps d’un grand guerrier de la tribu des Coraïchites, pendant la guerre de Ohod, il a pris le sabre du Prophète et a fait des exploits, et lors du combat contre la citadelle juive de Gheibar, il a soulevé d’un bras la porte de fer de la citadelle et en a fait son bouclier. Le Prophète de l’islam l’aimait et avait si confiance en lui qu’un jour, devant tout le peuple musulman, il décréta que celui dont il était le guide devait après lui, suivre Ali».
Gabriel Dangueri, écrivain français, quant à lui écrit: «Ali était un grand orateur, un écrivain de talent et un juge de haute vertu. L’idéologie qu’il a présentée est d’une grande sincérité, d’une grande clarté et d’une grande logique, et a un goût spécial pour le progrès et l’épanouissement des capacités humaines. La personnalité de Ali a deux aspects importants qu’on ne trouve chez aucune autre personnalité historique. Combattant invincible, il est aussi un grand savant et le meilleur orateur de l’Histoire islamique. Cette personnalité respectée tant par les sunnites que par les chiites, est celle dont se réclament tous les groupes islamiques même ceux qui cherchent à semer la discorde dans la communauté. Dans les inscriptions des mosquées son nom est auprès de celui du Prophète, avec ceux d’Abou bakr et Omar, et dans les mosquées chiites, à coté du nom du Prophète».
Suleyman Katani, écrivain chrétien, déclare que «parler de Ali n’est pas moins important au niveau spirituel, que de se tenir en prière.»
Nous pouvons aussi faire allusion au poète allemand Janein, au professeur français Stanislas Goyard, à Georges Zeidan, écrivain français, et au chercheur russe Ilia Palouitch Petrochevski, qui ont aussi écrit au sujet de l’Imam Ali (Que la Paix soit sur lui) et déclaré leur respect envers lui.
* Article(IQNA)- Les services culturels de l’Agence internationale de presse coranique(IQNA), au centre de recherche sur les hadith, ont rapporté certains écrits d’auteurs non musulmans sur la personnalité de l’Emir des croyants(AS).