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Parmi ses nombreux miracles: sa connaissance de ce que pensent les gens

Vie de l'Imam ar-Reda

Par Dieu ! je ne lui avais pas évoqué mes questions...

Il est rapporté d’Ahmed fils de Mohammed fils d’Abû Nasr al-Bizanti qui raconte :

« Je doutais d’Abû-l-Hassan al-Reda (Psl), alors je lui écrivis une lettre lui demandant l’autorisation de le voir. Je lui avais dissimulé mon intention de l’interroger sur trois versets sur lesquels mon coeur accrochait, en allant chez lui.

La réponse à ce que je lui avais écrit me parvint : « Que Dieu nous accorde la santé/salut ainsi qu’à vous. A propos de ta demande de l’autorisation de me voir, cela est difficile car ceux-là (les dirigeants Abbassides d’alors) m’en empêchent. Aussi je ne peux le faire à l’heure actuelle. Cela sera, avec la Volonté de Dieu. »

Puis, il (Psl) m’avait écrit les réponses de ce que je voulais l’interroger à propos des trois versets du Livre (le Coran). Par Dieu ! je ne lui avais pas évoqué mes questions. Aussi, je fus étonné de les voir évoquées. En fait, je n’ai su que c’était la réponse (à mes questions) que plus tard et je suis resté sur le sens qu’il (Psl) m’avait indiqué par écrit. »


Il est rapporté de Rayyân fils d’as-Salt : « Quand je voulus me rendre en Iraq, je décidais de faire mes adieux (à l’Imam al-Reda (Psl)) et me dis en moi-même que quand je lui ferais mes adieux, je lui demanderais une chemise des vêtements de son corps pour m’en faire un linceul et des dirhams de ses biens pour faire des bagues à mes filles.

 Quand je lui fis mes adieux, j’étais occupé à pleurer et à regretter de le quitter et (j’oubliais) de les lui demander. Après que je l’eus quitté, il (Psl) m’appela et me demanda de revenir. Je revins.

Il (Psl) me dit : « Aimerais-tu que je te donne une chemise des vêtements de mon corps qui te servira de linceul quand viendra ton terme Aimerais-tu recevoir de mes dirhams pour faire des bagues à tes filles ? »

Je lui dis : « Ô mon maître ! Je pensais te le demander, mais la tristesse de te quitter m’en avait empêché. »

 Il (Psl) souleva le coussin et en sortit une chemise et me la remit. Il souleva un coin de son tapis de prière et en tira des dirhams qu’il (Psl) me remit.Je les comptai. Il y en avais trente. »

Et selon une autre version de ce propos, il est précisé que les dirhams étaient frappés à l’éffigie de l’Imam al-Reda(Psl). »
 

Il est rapporté de Mohamed fils de Fadl qui raconte : « Je suis rentré chez Abu-l-hassan al-Reda (Psl) et l’interrogeai sur un certain nombre de choses. Je voulais l’interroger sur l’arme du Messager de Dieu (s) et j’oubliai. J’étais sorti de chez lui et me trouvais chez Hassan fils de Bashîr quand arriva son serviteur avec un mot de lui (Psl) sur lequel il était écrit :

« Par la (grâce) du Nom de Dieu, le Tout-Puissant, le Tout-Miséricordieux, je suis du rang de mon Père, son héritier et se trouve chez moi ce qui se trouvait chez lui. »

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