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Maximes, Aphorismes Et Adages De L’Imam Ali

Maximes,Aphorismes Et Adages De L'Imam Ali

Il est vilain pour un homme que son savoir soit inférieur à son travail et que ses actes soient incapables de suivre ses ...


Il est vilain pour un homme que son savoir soit inférieur à son travail et que ses actes soient incapables de suivre ses paroles.

L’intellect est l’ami chéri du croyant, la science est son vizir, la longanimité est l’émir de ses soldats, et la bonne action son tuteur.

L’envieux manifeste son affection dans ses paroles et dissimule sa rancune dans ses actes ; il a le nom d’ami et l’épithète d’ennemi.

Le meilleur des gens auprès d’Allah est celui qui avive son esprit, étouffe sa volupté et se donne la peine d’œuvrer en vue de sa Vie future.

Ô mon fils ! Gare à toi de te lier d’amitié avec l’idiot, car il te nuira en voulant te rendre service, ni avec l’avare, car il éloigne de toi ce dont tu as le plus besoin, ni avec le perverti, car il te vendra à un prix insignifiant, ni avec le menteur, car il est comme le mirage : il te fera croire proche ce qui est loin et loin, ce qui est proche.

Rien ne vaut mieux qu’une intelligence couplée avec le savoir, un savoir couplé avec la clémence et une clémence couplée avec le pouvoir.

Ne valent rien ni un cœur qui ne craint (Allah), ni un œil qui ne pleure (de crainte d’Allah), ni une science qui ne sert.

Pas de richesse avec un mauvais gaspillage, ni de pauvreté avec une bonne gestion.

Tout homme avare de sa fortune envers les pauvres et tout savant qui aura troqué la Religion contre la vie d’ici-bas serviront de combustibles au Feu, le Jour de la Résurrection.

La fidélité et le respect des engagements sont véracité dans la parole, alors que le mensonge et la diffamation sont trahison dans les actes.

L’Islam, c’est la soumission (à Allah) ; la soumission, c’est la certitude, la certitude ; c’est la croyance (en Allah et à la Résurrection) ; la croyance, c’est l’accomplissement (des obligations) ; l’accomplissement, c’est appliquer les directives d’Allah.

Les hommes les plus dignes d’être craints et évités, ce sont : le gouverneur injuste, l’ennemi puissant et l’ami traître.

Savoir-vivre

Honore ton hôte, lors même qu’il est quelconque, et lève-toi pour accueillir ton père et ton instituteur, lors même que tu étais émir.

Frappe ton serviteur s’il désobéit à Allah, et pardonne-lui, s’il te désobéit.

Respectez vos aînés, vos cadets vous respecteront.

Si tu es ignorant, apprends, et si on te demande ce que tu ne sais pas, dis : « Allah et Son Prophète le savent mieux que moi ».

Que celui à qui on demande ce qu’il ne sait pas ne dédaigne pas de dire qu’il ne sait pas.

Que celui d’entre vous qui ne sait pas n’aie pas honte d’apprendre, car la valeur de chaque homme est ce qu’il sait.

Que celui à qui on demande ce qu’il ne sait pas ne dédaigne pas de dire qu’il ne sait pas.

La sollicitation affaiblit la langue du locuteur, brise le cœur du héros, met l’homme libre et digne dans la position de l’esclave humilié, enlève la splendeur du visage et anéantit la subsistance (impartie par Allah).

Ton secret est ton prisonnier, si tu le divulgues, tu en deviendras le prisonnier.

Rabaisse-toi au-dessous de ta vraie position, les gens te réhaussent au-dessus d’elle.

Dialectique

Confrontez une idée à une autre, il en ressortira la vérité.

Déduis ce qui n’est (existe) pas de ce qui est (existe), car les choses se rassemblent.

L’Islam, c’est la soumission (à Allah) ; la soumission, c’est la certitude, la certitude ; c’est la croyance (en Allah et à la Résurrection) ; la croyance, c’est l’accomplissement (des obligations) ; l’accomplissement, c’est appliquer les directives d’Allah.

S’il n’y a pas ce que tu veux, veuille ce qu’il y a.

La bienfaisance ne s’accomplit dûment que sous trois conditions : la minimiser, l’accomplir promptement, et en être discret, car si tu en minimises la valeur, tu l’auras revalorisée, si tu la fais promptement, tu l’auras rendue plaisante, et si tu la fais discrètement, tu l’auras accomplie correctement.

Ne recourez pas à l’opinion personnelle lorsque vous avez affaire à quelque chose que la vue ne peut atteindre et que la pensée ne peut pénétrer.

Si tu crains trop quelque chose, affronte-le carrément, car la tension créée par l’obsession de vouloir l’éviter à tout prix est plus nuisible que le fait d’y être confronté.

La moitié d’un homme sensé est l’endurance (des défauts et des mauvais agissements d’autrui) et son autre moitié est la feinte de l’ignorance (fait semblant d’ignorer les défauts et la mauvaise conduite d’autrui).

Allah a fixé à toute chose un destin et à tout destin un terme.

Je ne vois pas d’où le fils d’Adam tire sa vanité ! Son commencement est un sperme impur et sa fin est un cadavre pourri, et entre le commencement et la fin il porte les matières fécales.

Tu n’es qu’un nombre précis de jours dont l’écoulement de chacun marque le départ d’une partie de toi. Atténue donc tes besoins de ce monde et modère ton ardeur pour le gain.

Le malheur est un, mais si tu y perds patience, il double.

Allah –Gloire à Lui- a ordonné à Ses serviteurs de s’acquitter volontairement des obligations prescrites et leur a interdit, à titre d’avertissement, certaines choses (illicites). Il a prescrit des obligations faciles à acquitter et n’a pas prescrit ce qui est difficile. Il récompense largement le peu qu’accomplit le serviteur. Il n’est pas désobéi par force ni obéi malgré Lui. Il n’a pas envoyé les Prophètes par jeu, ni révélé le Livre par absurdité, ni créé les cieux et la terre par vanité, comme C’est la pensée de ceux qui mécroient. Malheur donc à ceux qui mécroient à cause du Feu﴿1 

Les jours et les nuits t’entament (t’usent) continuellement, travailles-y donc pour ta vie future, et ils prennent sans cesse une partie de ta vie, prends-en donc ce qui te servira dans l’autre monde.

Trois, quatre, cinq, six….

La perfection se réalise par le cumul de trois traits de caractère : être longanime face aux calamités, circonspect dans les requêtes, et secoureur lors d'un appel au secours.

Trois personnes auxquelles un secret ne doit pas être confié: la femme, le délateur et l’idiot.

Trois défauts dont les porteurs respectifs ne connaîtront jamais la vie tranquille et heureuse : la rancune, l’envie, et le mauvais caractère.

Trois types d’obéissance pourraient être mortels : l’obéissance aux femmes, l’obéissance à la colère, et l’obéissance au désir sexuel.

Quiconque porte les trois traits de caractère suivants aura complété sa foi : quand il est content, son contentement ne le conduit pas au faux ; quand il se met en colère, sa colère ne le sort pas de la Vérité ; et quand il a le pouvoir, il ne s’approprie pas ce qui ne lui appartient pas.

Quiconque possède les trois qualités suivantes aura complété sa foi : le bon sens, la science et la clémence.

Trois choses par lesquelles on peut éprouver les intellects des hommes : l’argent, le commandement et le malheur.

Trois choses commandent l’amour : la Religion, la modestie et la générosité.

Trois choses font partie des trésors de la Foi : garder pour soi le malheur qu’on subit, l’aumône qu’on offre, et la maladie dont on souffre.

Trois traits caractérisent l’esprit chevaleresque : le don sans demande, la fidélité sans engagement, et la largesse malgré la gêne.

Trois qualités constituent l’esprit chevaleresque: la largesse malgré la gêne, l’endurance sans humiliation, et le dédain de la mendicité.

Trois quqlités comlètent le Religion de quiconque les possèdent : la justice dans la colère, le contentement et l’économie dans la pauvreté et la richesse, et la modération dans la criante et l’espoir.

Quiconque porte les trois qualités suivantes sera gratifié des bienafaits de ce monde et de l’Autre-monde : l’acceptation du Décret divin, la patience face au malheur, et la gratitude dans l’aisance.

Trois choses sont comptent parmi les plus grands malaheurs : la famille nombreuse, une dette accablante et une maladie persistante.

Trois categories d’hommes ne peuvent obtenir un traitement équitable des trois catégories d’hommes : le sage de l’idiot, le pieux du pervers et le généreux du mesquin.

Trois comportements constituent l’ornement du croyants : la crainte d’Allah, la véracité de la parole, et la restitution du dépôt.

Trois choses sont la honte de la Religion : la turpitude, l’infidélité et la trahison.

Trois choses constituent l’ensemble de la religiosité : la chasteté, la crainte révérencielle, et la pudeur.

Trois choses montrent l’état d’esprit de leurs envoyeurs (pourvoyeurs) : le messager, le message et le cadeau.

Trois choses constituent la perfection de la religiosité : la sincérité (envers Allah), la certitude (dans la croyance en Allah) et le contentement (de tout ce qu’Allah nous impartit).

Trois choses sont brisent les coeurs et anéantissent : la pauvreté après la richesse, l’humiliation après la puissance, et la perte des bein-aimés.

Trois choses menacent les forces : la perte des bien-aimés, la pauvreté à l’étranger, et la persistance des difficultés.

Trois choses commandent l’amour : le bon cractère, la bonne conduite, et la modestie.

La bienfaisance ne s’accomplit dûment que sous trois conditions : la minimiser, l’accomplir promptement, et en être discret, car si tu en minimises la valeur, tu l’auras revalorisée, si tu la fais promptement, tu l’auras rendue plaisante, et si tu la fais discrètement, tu l’auras accomplie correctement.

Le temps du croyant est de trois heures : une heure dans laquelle il implore son Seigneur, une heure pendant laquelle il demande des comptes à lui-même, et une heure durant laquelle il se consacre à ses plaisirs licites et à son bien.

La tranquillité (le plaisir) de l’esprit réside en trois personnes : une épouse consentante, un enfant bon et un frère compréhensif.

L’homme injuste a trois signes : il est injuste envers Celui qui est au-dessus de lui (Allah) par sa désobéissance, et envers celui qui est au-dessous par la force, et il appuie les gens injustes.

Sachez que l’injustice est de trois sortes : une injustice impardonnable, une injustice qui ne sera pas abandonnée et une injustice pardonnable contre laquelle il n’y aura pas de plaignant. L’injustice impardonnable, c’est l’associationnisme envers Allah, puisqu’Allah – Le Très-Haut dit : Non, Allah ne pardonne pas qu’on Lui donne quelque associé﴿2Quant à l’injustice pardonnable, c’est l’injustice du serviteur envers lui-même lors de certains agissements. Et en ce qui concerne l’injustice qui ne sera pas abandonnée, c’est l’injustice des serviteurs les uns envers les autres. Le châtiment sera ici incomparablement sévère : il ne s’agit pas de blessure avec des lames ou des coups de fouets, mais quelque chose par rapport auquel ce genre de punitions paraîtrait insignifiant.

On reconnaît l’imbécillité d’un homme à trois choses : lorsqu’il parle de ce qui ne le regarde pas, lorsqu’il répond à ce qu’on ne lui a pas demandé, et à sa témérité dans son action.

Les gens sont de trois catégories : un savant religieux, un apprenti dans le chemin du salut, et des ouailles sauvages qui suivent tout crieur sans s’éclairer de la lumière de la science ni se réfugier dans un coin sûr.

Le temps du croyant est de trois heures : une heure dans laquelle il implore son Seigneur, une heure pendant laquelle il demande des comptes à lui-même, et une heure durant laquelle il se consacre à ses plaisirs licites et à son bien.

Le monde est édifié sur quatre types d’individus : un savant qui applique sa science, un ignorant qui ne dédaigne pas l’apprentissage, un riche qui donne généreusement de son argent aux pauvres, et un pauvre qui ne troque pas sa vie de l’au-delà contre la vie ici-bas ; car si le savant n’applique pas sa science, le pauvre dédaigne l’apprentissage, et si le riche se montre avare de son argent, le pauvre troque sa vie de l’au-delà contre sa vie d’ici-bas.

Quiconque est favorisé par les quatre qualités suivantes, aura obtenu ce qui est le mieux dans ce monde et dans l’autre monde : la véracité dans les paroles, la restitution du dépôt, la chasteté, et le bon caractère.

L’homme jure beaucoup pour quatre raisons : une faiblesse qu’il sait avoir ou une imploration dont il se sert pour qu’on le croie, ou un défaut dans sa logique qui l’amène à recourir au serment pour corroborer ses paroles, ou enfin pour une accusation dont il est l’objet.

Cinq choses sont vilaines respectivement chez cinq catégories de personnes : la fierté excessive chez les savants (uléma), l’avidité chez les sages, l’avarice chez les riches, l’insolence chez les femmes et l’adultère chez les personnes âgées.

Le jeûne de l’âme consiste en l’abstinence des cinq sens de tous les péchés et le dépouillement du cœur de toutes les motivations du mal

Cinq catégories de personnes devraient être humiliées : quelqu’un qui interfère entre deux personnes qui ne lui ont pas demandé de s’immiscer dans leurs affaires, celui qui complote contre son hôte dans sa maison, celui qui s’invite à une table à laquelle il n’est pas invité, celui qui adresse la parole à quelqu’un qui ne l’écoute pas, et enfin celui qui assiste à des réunions dont il n’est pas digne.

Six situations dans lesquelles on peut éprouver le bon sens des hommes : la compagnie, la conclusion d’affaires, le pouvoir, l’isolement, lafortune, et la pauvreté.

Compter sur Allah

Ô fils d’Adam ! La subsistance est de deux sortes : une subsistance que tu demandes et une subsistance qui te demande et qui vient vers toi si tu ne vas pas vers elle. Ne charge pas donc ton jour d’aujourd’hui des soucis de ton année, car à chaque jour suffit sa peine, et sache que si l’année qui suit fait partie de ta vie, Allah, le Sublime, t’apportera chaque jour nouveau, ce qu’Il t’a imparti, et si l’année ne fait pas partie de ta vie, pourquoi te soucier de ce qui ne t’appartient pas !? Rassure-toi ! Aucun solliciteur ne te devancera dans ta subsistance ni ne pourra te la prendre ni retarder la réception de ce qui t’est alloué.

Si l’un d’entre vous voulait jamais faire une demande à Allah sans qu’Il –Gloire à Lui- ne la satisfasse, qu’il désespère des gens et qu’il ne place ses espoirs qu’en Allah- Gloire à Lui.

Que c’est beau que l’humilité des riches envers les pauvres dans le but de se rapprocher d’Allah, et que c’est beau que la fierté des pauvres devant les riches, lorsqu’ils ne comptent que sur Allah- Gloire à Lui !!

On se rapproche d’Allah en Lui présentant des demandes, et on se rapprochent des gens en s’abstenant de leur en faire.

Si Allah vous éprouve par un malheur, acceptez-la avec longanimité.

Lorsqu’Allah vous gratifie d’un bienfiat, remerciez-l-en.

La mort est fatale et la subsistance est prescrite (impartie). Ne vous angoissez donc pas si celle-ci tarde à venir, car la désirer avec convoitise n’avancera pas son échéance, et attendre patiemment ne la retardera pas. Et après tout le propre du bon croyant est l’endurance.

Quiconque accomplit un acte en vue de satisfaire Allah en attirant le mécontement des gens, Allah –le Sublime- rendra ses détracteurs louangeurs (fera tourner ses détracteurs en louangeurs). ↓

Quiconque cherche à satisfaire les gens en mécontentant Allah –Gloire à Lui-, Allah convertira ses louangeurs en déngreurs.

Celui qui se plaint auprès d’un croyant d’un manque, il fait comme s’il se plaignait auprès d’Allah, et ce lui qui s’en plaint auprès d’un mécréant, il fait comme s’il se plaignait d’Allah.

Qui se résigne à ce que Allah-Gloire à Lui- lui a imparti, ne s’afflige pas de ce qu’il a perdu.

L’avarice, cumulatif de tous les vices

L’avarice cumule tous les mauvais défauts et elle est la rêne qui conduit vers tout mal.

Gardez-vous de l’avarice, car l’avare est détesté par l’inconnu et répoussé par le proche.

La vermine de l’économie, c’est l’avarice.

La vermine de la richesse, c’est d’être pauvre.

L’avare est humilié parmi ses cher s amis.

Tout homme avare de sa fortune envers les pauvres et tout savant qui aura troqué la Religion contre la vie d’ici-bas serviront de combustibles au Feu, le Jour de la Résurrection.

L’avare est le trésorier de ses héritiers.

L'envieux est éternellement malade et l'avare est éternellement avili.

La lâcheté, l’avidité et l’avarice sont de mauvais instincts (comportement) dont l’origine commune est la mauvaise foi en Allah.

Tu ne rencontreras jamais un (vrai) croyant jaloux, rancunier ou avare.

Les bienfaits d’Allah : Comment les apprécier et comment les préserver ?

Allah élit des gens en particulier qu’Il gratifie de bienfaits dans l’interêt des serviteurs. Il laisse ces bienfaits entre leurs mains tant qu’ils les offrent, et s’ils venaient à se les garder, Il les leur arrachent et les transfèrent vers d’autres.

N’oubliez pas de dire merci, lorsque vous recevez un bienfait.

Un bienfait qui n’est pas suivi de remerciement est pareil à un méfait impardonnable.

Ne détruis aucun des bienfaits qu’Allah – Gloire à Lui- t’a accordés, et montre plutôt les traces de ces bienfaits sur toi.

N’oubliez pas de dire merci lorsqu’un bienfait vous est accordé.

Le bienfait est lié à la gratitude et celle-ci est liée à l’augmentation de celui-là. La gratitude et l’augmentation du bienfait sont concomitantes. En effet, l’augmentation du bienfait d’Allah –le Très-Haut- ne s’interrompt que lorsque la gratitude de l’obligé (serviteur) cesse.

Continue le remerciement, le bienfait (d’Allah) continuera.

C’est par le remerciement que le bienfait perdure.

Celui qui mérite le plus l’augmentation des bienfaits, est celui qui se montre le plus reconnaissant du bienfait qu’il a reçu.

Celui pour qui les bienfaits d’Allah augmentent, les besoins des gens de lui augmentent également. S’il gère ces bienfaits comme il se doit, ils deviennent pérennes et continuels, et s’il les gère indûment, il les expose à la disparition et à l’anéantissement.

Le moindre devoir envers le bienfaiteur, c’est de ne pas utiliser son bienfait dans la voie de la désobéissance (à Allah).

Ô fils d’Adam ! Lorsque tu vois ton Seigneur –Gloire à Lui- faire se succéder sur toi Ses Bienfaits, alors que tu lui désobéis, prends garde.

Celui à qui Allah a prodigué ses bienfaits avec largesse, doit prodiguer généreusement les bienfaits aux gens.

Remercie celui qui t’a accordé le bienfait, et offre davantage de bienfaits à celui qui t’en remercie, car le bienfait ne disparaît pas s’il est suivi de gratitude et ne dure pas s’il est suivi d’ingratitude.

Tire profit de chaque bienfait qu’Allah t’a accordé et ne perd aucun des bienfaits d’Allah, qui se trouvent à ta disposition. Laisse voir sur toi les traces des bienfaits qu’Allah –Gloire à Lui- t’a octroyés.

Le fait que les gens aient besoin de vous est une grâce d’Allah pour vous. Saisissez-la donc et ne vous en lassez pas, autrement, elle risquerait de se transformer en malédiction sur vous.

Laisse paraître sur toi les traces des bienfaits d’Allah envers toi.

La bienfaisance : si nous savions ses mérites…

La prodigalité est honnie en toutes choses, excepté dans les actes de bienfaisance.

Fais le bien à tout le monde, car le mérite de la bienfaisance n’a pas d’équivalent auprès d’Allah- Gloire à Lui.

La bienfaisance que tu fais, tu en épargneras la moisson, et celle que tu manques d’effectuer, quelqu’un d’autre en récoltera le fruit.

La meilleure des bienfaisances est celle qui n’est pas précédée d’atermoiements ni suivie du rappel de la faveur (obligeance).

Demande la faveur (geste de bonté) à quelqu’un qui l’oublie (qui ne te la rappelle pas) et accorde-la à quelqu’un qui s’en souviendra.

Fais le bien et n’en méprise rien, car le peu qu’on en fait est déjà beaucoup, et son auteur est bienheureux.

Celui parmi les gens qui mérite le plus la bienfaisance est celui qui patiente si on retarde la promesse qui lui a été faite, excuse si on lui refuse un don, et remercie si on lui donne.

La beauté de la bienfaisance, c’est de ne pas la rappeler.

Sois bienfaisant envers qui que tu veuilles, tu seras son maître.

On s’approprie l’homme libre par la bienfaisance.

C’est par la bienfaisance que l’on possède (le cœur de) l’homme.

C’est par son rappel que la bienfaisance se gâche.

La meilleure oeuvre de bienfaisance sont l’aumône discrète, la bonté envers le père et la mère, et l’aide aux proches parents.

Gaspille sa bienfaisance celui qui la place chez quelqu’un qui en est indigne.

Polyvalence

Vous vivez dans une époque où ceux qui disent la vérité se font rares, où la langue est interdite de véracité et celui qui s’en tient au bon droit est avili. Les gens s’adonnent aux péchés et s’accommodent de l’hypocrisie : leurs jeunes sont délinquants, leurs vieux pécheurs, et leurs prédicateurs déviés. Leurs cadets ne respectent pas leurs aînés et leurs riches n’aident pas leurs pauvres.

Ne demande pas conseil à celui qui manque de ‘aql (bon sens) ni n’aie confiance en celui qui est d’origine douteuse, car le premier triche lorsqu’il conseille, et le second, corrompt au lieu de réformer.

Ne prends pas pour compagnon celui à qui le ‘aql manque, ni ne sois bienfaisant envers quelqu’un d’origine douteuse, car celui qui n’a pas de ‘aql te nuit lorsqu’il veut te rendre service, et celui issu d’une descendance douteuse a tendance à faire du mal à son bienfaiteur.

Le vrai faqih (grand connaisseur en matière de Religion) est celui qui ne désespère pas les gens de la Miséricorde d’Allah ni ne leur fait perdre espoir en le Pardon d’Allah, ni ne les rassure au sujet des exigences d’Allah.

Le plus honorable des gens est celui qui parvient à renoncer à ce qu’il n’a pas, à observer le contentement et la piété, et qui se purifie de la convoitise et de l’avidité, car celles-ci constituent la pauvreté criante, alors que le le renoncement et le contentement forment la richesse manifeste.

A chaque avantage son vice (les revers de la médaille)

La vermine (le poison, la tare, le vice, le rançon, le défaut, la maladie, le revers) de la mansuétude, c’est l’humiliation.

La vermine du don, c’est l’atermoiement.

La vermine de l’économie, c’est l’avarice.

La vermine de la majesté, c’est la plaisanterie.

La vermine de la présidence (pouvoir), c’est l’orgueil.

La vermine de la transmission, c’est la fausseté du récit.

La vermine du savoir, c’est l’omission de l’appliquer et de le pratiquer.

La vermine du travail, c’est l’absence du dévouement.

La vermine de la générosité, c’est la pauvreté.

La vermine de la parole, c’est le mensonge.

La vermine de la fidélité, c’est la trahison.

La vermine du public, c’est le savant pervers.

La vermine de la largesse, c’est le gaspillage.

La vermine du revenu, c’est la mauvaise gestion.

La vermine de la parole, c’est de s’étaler (discourir).

La vermine de la richesse, c’est d’être pauvre.

La vermine de la Foi, c’est l’associationnisme.

La vermine de la certitude, c’est le doute.

La vermine des bienfaits, c’est l’ingratitude.

La vermine de l’intelligence, c’est la ruse.

La vermine de l’adoration, c’est le pharisaïsme.

La vermine de la générosité, c’est son rappel.

La vermine de la religion, c’est la mauvaise foi.

La vermine de l’intellect (‘aql), c’est la passion.

La vermine des savants, c’est l’amour de la présidence.

Actes de piété

Le serviteur d’Allah reste entre un bienfait et un péché que ne réforment que la demande de pardon et la gratitude.

Le commandement du bien et l’interdiction du mal ne font pas rapprocher la mort ni diminuer la subsistance. Et mieux de tout cela : un mot de justice devant un gouvernant injuste.

Le malade dont la maladie s’est aggravée n’a pas forcément plus besoin de du’â’ que le bien portant qui n’est pas à l’abri de maladies.

Faites venir votre subsistance par l’offre d’aumône.

Les cœurs ont une face et un revers : lorsqu’ils se trouvent côté face, accomplissez les prières surérogatoires (recommandées), et lorsque c’est le revers qui se pointe, contentez-vous alors des prières obligatoires.

Allah n’aurait pas ouvert pour un serviteur la porte de la gratitude tout en lui fermant la porte du surplus, ni la porte du du’â’ tout en lui fermant celle de l’exaucement, ni la porte du repentir tout en lui fermant celle du pardon.

Pleurer par crainte d'Allah pour le motif d'être loin de Lui est l'adoration des mystiques.

C’est par le du’â’ que le malheur est conjuré.

Tout l’ascétisme (l’abstinence) est contenu dans deux mots du Coran. En effet Allah –Gloire à Lui- dit : « afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a échappé, ni n'exultiez pour ce qu'Il vous a donné. » Ainsi, celui qui ne se tourmente pas de ce qui est parti ni n’exulte pour ce qui va venir, aura tenu l’ascétisme par ses deux bouts.

Le croyant est souvent entre un bienfait et un péché que seules la gratitude et la demande de pardon peuvent acquitter.

Le meilleur des actes d’adoration c’est la pensée.

Quelle bonne arme que la Prière de demande.

L’éprouvé, dont le malheur est arrivé à exaspération, n’a pas plus besoin de du’â’ pour s’en sortir que celui qui n’est pas à l’abri de telles épreuves.

Les péchés sont des maladies, leur remède est la demande de pardon et la guérisson est de ne pas y retourner (les recommencer).

Le jeûne du corps consiste en l’abstinence libre et volontaire des aliments, par crainte du châtiment et par désir de la récompense spirituelle (thawâb) et de la rétribution spirituelle (ajr) qui en découlent

Le jeûne de l’âme consiste en l’abstinence des cinq sens de tous les péchés et le dépouillement du cœur de toutes les motivations du mal

Le jeûne du cœur vaut mieux que le jeûne de la langue, et le jeûne de la langue vaut mieux que le jeûne du ventre.

L’auditeur des invocations (d’Allah) est comme s’il invoquait Allah, lui-même . (L’auditeur des invocations d’Allah est invocateur)

L’invocation d’Allah n’est pas une des fonctions de la langue, ni un produit de la pensée, mais émane tout d’abord de l’Invoqué (Allah) et ensuite du cœur de l’invocateur.

La visite de la Maison d’Allah (la Ka’bah) est une assurance contre les supplices de la Géhenne.

Veiller la nuit dans l’accomplissment d’actes d’adoration d’Allah, c’est le printemps des amis d’allah et le jardin des bienheureux.

La prosternation corporelle consiste à poser les meilleures parties du visage sur la terre et à déposer les deux paumes, les deux genoux et les orteils sur le sol, avec un cœur recueilli et une intention sincère, tandis que la prosternation spirituelle consiste à purifier le cœur de toutes attaches au monde éphémère, à se concentrer avec une ardeur totale sur les affaires du monde éternel, à se dépouiller de l’arrogance et de l’esprit du corps, à rompre les relations mondaines, et à s’orner des caractères prophétiques.

Regarde beaucoup celui par rapport auquel tu as été favorisé, car cela représente une forme de reconnaissance envers le Créateur.

Les aumônes font descendre (appelle) la Miséricorde.

N’invoque pas Allah-Gloire à Lui- en étant distrait, ni ne l’oublie en étant occupé. Invoque-Le plutôt d’une invocation complète dans laquelle s’accordent ton cœur et ta langue, et concordent ce que tu dis et ce que tu penses. En fait tu ne L’auras invoqué véritablement que quand tu te seras oublié totalement lors de ton invocation.

Que le retard de l’exaucement du du’â’ ne te pousse pas au désespoir, car en fait le don est à la mesure de l’intention d’une part, et peut-être que ce retard est-il voulu (par Allah) et vaudrait davantage de rétribution spirituelle pour celui qui demande et plus de don pour celui qui obtient, d’autre part.

Si tu veux qu’Allah exauce une prière que tu Lui adresses, commence par lui demander d’abord de prier sur Son Prophète- que la Prière d’Allah soit sur lui et sur les membres de sa Famille-, puis formule ta demande personnelle, car Allah la Noblesse absolue d’Allah ne se permet d’accéder à une demande à l’exclusion de l’autre, lorsqu’on Lui en adresse deux.

Lorsque la pauvreté s’acharne sur quelqu’un, qu’il multiplie la récitation de la formule : « Lâ hawla wa lâ quwwata illâ billâh-il-‘Aliyy-il-‘Adhîm-i » (il n’y a ni pouvoir ni force, si ce n’est pas Allah, le Très-Haut, l’Immense).

Pleurer par crainte révérencielle d’Allah est la clé de la Miséricorde.

L’adorateur sans savoir est comme l’âne du moulin qui tourne en rond (sans avancer).

L’envie et l’envieux : Un mal incurable

De même que la rouille corrode le fer jusqu’à l’anéantissement, de même la jalousie corrode le corps jusqu’à ce qu’elle l’anéantisse.

L'envieux est éternellement malade et l'avare est éternellement avili.

L’envie est une maladie inguérissable : elle ne disparaît qu’avec la mort de l’anéantissement de l’envieux ou la mort de l’envié.

L’envie dévore les bonnes actions comme le feu dévore le bois à brûler.

L’envieux est toujours malade, lors même que son corps est sain.

L’envieux voit en la disparition du bienfait chez celui qu’il envie un bienfait pour lui-même.

L’envieux n’a pas de remède.

Tu ne rencontreras jamais un (vrai) croyant jaloux, rancunier ou avare.

L’envieux manifeste son affection dans ses paroles et dissimule sa rancune dans ses actes ; il a le nom d’ami et l’épithète d’ennemi.

Ce qui te guérit de ton envieux est qu’il s’irrite en te voyant content.

Méfiez-vous de …… Et prenez garde à…

Garde-toi d’exagérer (agrandir) le péché que quelqu’un commet, tout en le minimisant lorsque tu le commets toi-même, ou d’amplifier l’importance d’un acte d’obéissance que tu accomplis, tout en le minorant, lorsqu’il est accompli par autrui.

Garde-toi de thésauriser, car ce que tu gardes de côté et qui soit le surplus de ta subsistance quotidienne, tu l’auras conservé pour autrui (tes héritiers)

Garde-toi de dire un mot de trop, car cela pourrait faire apparaître ce qui est caché de tes défauts et agiter parmi tes ennemis ceux qui sont restés jusqu’alors tranquilles.

Garde-toi de te lier d’amitié avec le sot, car il te porte préjudice alors qu’il pense te faire du bien et te fait mal en voulant te faire plaisir.

Méfie-toi de la satiété, car quiconque s’y habitue, ses maladies vont augmentant et ses beaux rêves se transforment en cauchemars.

Gardez-vous de la gloutonnerie, elle endurcit le cœur, provoque la paresse vis à vis de la Prière et déprave le corps.

Prends garde de te laisser t’accoutumer à la satiété, car celle-ci provoque les maladies et déchaîne les malaises.

Gardez-vous de l’avarice, car l’avare est détesté par l’inconnu et répoussé par le proche.

Méfie-toi de la colère, car son commencement est folie et sa fin, regret.

Prenez garde à la colère, car c’est un feu brûlant

Méfiez-vous du sot, car le ménager vous éreinte, s’accorder avec lui vous tue, et être son ami est un malheur.

Méfie-toi du mesquin si tu l’honores, de l’ignoble si tu le gratifies, et du vil si tu le rehausses.

Méfie-toi du noble si tu l’humilies, de l’indulgent si tu le blesses, et du courageux si tu lui fais du mal.

Méfiez-vous de la fierté du brave s’il a faim, et de l’insolence du mesquin s’il est rassasié.

Méfiez-vous de la force du brave, s’il est rabaissé, et de la méchanceté du mesquin, s’il est rehaussé.

Crains le noble si tu l’humilies, le mesquin si tu l’honores et l’indulgent si tu le mets dans l’embarras.

Crains le sot si tu en fais un ami, le pervers si tu le fréquentes, et l’injuste si tu traites avec lui.

O Gens! Gardez-vous de l’apprentissage de l’astrologie, sauf dans le cas où elle vous aide à vous diriger à vous diriger sur la terre et en mer. L’astrologie vous pousse vers la divination ; l’astrologue est comme le divin, le divin comme le magicien, le magicien comme l’impie et le magicien est destiné au Feu. Entreprenez vos actions (en vous appuyant) sur le Nom de Dieu3﴿

Lorsque…, si…..

Lorsque Allah veut du bien à un serviteur, Il lui inspire la satisfaction et il s’ensuit qu’il se contente de la portion congrue, et qu’il se revêt de l’abstinence.

Lorsque Allah aime un serviteur, Il lui inspire la véracité.

Lorsque Allah aime un serviteur, Il l’orne de la quiétude et de la clémence.

Lorsque Allah aime un serviteur, Il souffle à son esprit la science.

Si tu n’est pas un savant parlant, sois un auditeur conscient.

Ô fils d’Adam ! Lorsque tu vois ton Seigneur –Gloire à Lui- faire se succéder sur toi Ses Bienfaits, alors que tu lui désobéis, prends garde.

Lorsque tu vois que ton Seigneur-Gloire à Lui- fait se succéder sur toi les épreuves, remercie-Le.

Lorsque tu vois qu’Allah- Gloire à Lui- te fait te réjouir de Son invocation, c’est qu’Il t’aimé.

Si tu accomplis un acte de bienfaisance, oublie-le et si tu bénéficies d’une bienfaisance, parles-en.

Lorsque l’époque sera corrompue, les perfides prévaudront et lorsque les perfides auront le pouvoir, les nobles seront persécutés.

De nobles qualités et de vilains défauts

La générosité et le courage sont des instincts qu’Allah a déposés chez ceux qu’Il a aimés et éprouvés.

La lâcheté, l’avidité et l’avarice sont de mauvais instincts (comportement) dont l’origine commune est la mauvaise foi en Allah.

Les désirs sont des vermines mortelles, leur meilleur remède consiste à y résister avec longanimité.

La fortune honore sa propriétaire dans ce bas-monde et l’humilie auprès d’Allah –gloire à Lui.

Celui qui accomplit ses actes en ignorant est pareil à quelqu’un qui marche sans connaître son chemin : la poursuite de sa marche ne fait que l’éloigner de sa destination.

L’avare se prive même d’un rien du tout des biens de ce monde, mais permet à son héririer de les avoir tous.

L’avare est humilié parmi ses chers amis.


La langue de l'hypocrite fait plaisir et son cœur fait mal.

L'apparence du pharisien est belle et son intérieur malade.

Le brave répugne à ce dont le mesquin est fier.

L'ignorant répugne à ce qui fait le plaisir du généreux.

Le brave se fâche si l’on lui parle sèchement, et devient doux si l’on le prend par les sentiments, alors que le mesquin, se montre sec si on lui parle doucement et se fait gentille si l’on lui parle avec véhémence.

Le noble, s’il promet tient sa promesse et si l’on lui promet sans respecter la promesse, il pardonne.

Le mesquin hait, s’il donne, et se montre ingrat, si l’on lui donne.

L'avide restera pauvre, lors même qu'il possédera le monde entier.

La colère

La colère est un feu allumé : celui qui la retient l'éteint et celui qui la laisse s'exploser sera le premier à s’y brûler.

La colère est un ennemi, ne la laisse donc pas t’asservir

Prenez garde à la colère, car c’est un feu brûlant

Les plus grand ennemis de l’homme, ce sont sa colère et ses désirs : quiconque les maîtrise verra sa position s’élever et sa volonté s’affirmer.

Si la colère venait à s’emparer de toi, vaincs-le alors par la cléence et la retenue.

L'indulgence lors de de la montée de la colère est une assurance contre le Courroux d'Allah, le Terrible.

La maîtrise de la colère est le fruit de la mansuétude.

Méfie-toi de la colère, car son commencement est folie et sa fin, regret.

Les gemmes de la sagesse

Compléter une bonne action vaut mieux que de l’entreprendre.

Il vaut mieux éconduire gentiment un solliciteur que de lui faire une promesse qui n’en finit pas de se prolonger.

Le plus équitable des gens est celui qui fait preuve d’équité, alors qu’il est dans une position de force, et le plus clément d’entre eux est celui fait montre de clémence, alors qu’il est dans une position de puissance.

Le plus proche d’Allah parmi les serviteurs est celui qui dit le plus la vérité, même à son détriment, et qui l’applique le plus, même s’il y répugne.

La réforme des ennemis par la bonne parole et une conduite agréable est moins difficile que de les affronter et de les vaincre dans les douleurs du combat.

La courtoisie envers les ennemis d’Allah dans leur pays est une protection contre la Torture d’Allah et une prévention contre des conflits éprouvants dans le monde d’ici-bas.

Combattre les ennemis dans leur pays et lutter contre eux malgré leur pouvoir, c’est abandonner le commandement d’Allah et s’exposer aux épreuves de ce bas-monde.

Consulte tes ennemis, tu déduiras de leur opinion le degré de leur hostilité, et de leur pensée les objets de leurs intentions.

Endure patiemment l’amertume de la vérité et garde-toi d’être dupé par la douceur du faux.

Garde le silence et contente-toi avec longanimité de la portion congrue, tu seras puissant dans ce bas-monde et dans l’autre monde.

Tirez la leçon de l’existence de ceux qui vous ont précédés avant que vos successeurs ne tirent la leçon de votre existence.

Faites le bien autant que vous le pouvez, car meilleur que le bien est celui le fait (le bienfaiteur), et éviter le mal, car pire que le mal est le malfaiteur.

Sachez que parmi les malheurs, il y a l’indigence, mais pire que l’indigence est la maladie du corps et pire que la maladie du corps est la maladie du cœur.

Sachez que parmi les bienfaits il y a la grande fortune, mais mieux que la grande fortune est la bonne santé du corps, et mieux encore que la bonne santé du corps est la piété du cœur.

Si tu veux être obéi, ne demande que ce qui est réalisable.

Vous avez plus besoin de montrer vos actes que d’exprimer vos paroles.

Vous avez plus besoin d’appliquer ce que vous avez appris que d’apprendre ce que vous n’avez pas encore appris.

Vous avez plus besoin de dépenser ce que vous avez gagné que de gagner ce que vous thésaurisez.

Votre besoin de la rétribution (récompense) de ce que vous avez donné est plus grand que le besoin du solliciteur de ce qu’il vous a pris.

Vous êtes plus enviable avec ce que vous avez offert que celui qui vous a demandé avec ce qu’il a reçu de vous.

Vous serez comptables de vos paroles, ne dites donc que ce qui est bien.

Vous serez rétribués selon vos actes, ne faites donc que ce qui est bien.

Vous avez plus besoin de faire des bonnes œuvres envers les gens que d’accumuler les biens.

Vous avez plus besoin d’accomplir d’actes nobles que de prononcer des paroles éloquentes.

Tu n’obtiendras ce que tu voudrais avoir de ton Seigneur que par l’abstinence de ce que tu désires.

Il est certain que tu auras ce qui t’est imparti, que ta subsistance prédestinée est assurée, et que tu toucheras la totalité de ce qui t’est prescrit. Epargne-toi donc la misère de la convoitise et l’humiliation de la demande. Place plutôt ta confiance en Allah et atténue ton ardeur à gagner.

Tes heures constituent les parties de la durée de ta vie, ne les passe donc que dans ce qui t’apporte le salut.

Ton âme est ta monture : si tu la surcharges, tu risques de la tuer, et si tu la ménages, tu te la garderas.

Ta pensée ne peut contenir toutes les choses ; réserve-la donc pour l’important.

Ton argent ne saurait subvenir au besoin de tout le monde, consacre-le donc aux gens de la vérité.

Ta générosité ne saurait couvrir tout le monde, réserve-la donc aux meilleurs des gens.

Les pactes sont des colliers qui resteront autour des cous jusqu’au Jour de la Résurrection. Quiconque les respecte, Allah se lie avec lui, quiconque les renie, Allah l’abandonne, quiconque s’en moque, ils lui tiennent procès jusqu’au Jour de la Résurrection.

Les cœurs ont désir et détestation, face et revers : entrez-y donc du côté face et désir, car si le cœur est contraint, il devient aveugle.

Ton flatteur trompe en réalité ton esprit, te dupe avec des louanges mensongères et de fausses flatteries. Si tu ne lui donnes rien ou que tu le prives de tes faveurs, en contrepartie, il te montre du doigt pour chaque scandale qui se produirait et il t’attribue toute vilenie.

Quiconque choisit l’obéissance à Allah comme capital, les bénéfices tombent sur lui sans commerce.

Il vaut mieux suivre dans la voie du bien que d’être suivi dans la voie du mal.

Que celui d’entre vous, qui découvre un défaut chez un autre, soit discret, ne serait-ce qu’à cause de ce qu’il sait de ses propres défauts.

La mendicité est la clé de la pauvreté.

On sera interrogé (le Jour du jugement) sur tout ce qu’on appris de la science (religieuse), à l’exception de la partie appliquée.

Tout travail est vain sauf celui qui est fait avec dévouement.

Qui est incapable de garder son propre secret ne saurait garder celui d’autrui.

La soumission au désir, est la pire des maladies.

Il vaut mieux éviter les actes de malfaisance qu’accomplir des actes de bienfaisance.

Les gens sont de deux sortes : les uns demandent sans trouver et les autres trouvent sans se rassasier.

La sagesse veut que tu obéisses à ton supérieur, que tu respectes ton collègue et que tu sois équitable envers ton subalterne (à celui qui est au-dessus de toi, respectes celui qui est au même niveau que toi, et sois équitable envers celui qui est au-dessous de toi).

La sagesse veut que tu ne contrarie pas celui qui est au-dessus de toi, ni humilier celui qui est au-dessous de toi, ni entreprendre ce qui dépasse ton pouvoir, ni laisser ta langue dire l’opposé de ce que ton cœur ressent, ni parler de ce que tu ne sais pas, ni rejeter une affaire lorsqu’elle est à ta portée et la vouloir lorsqu’elle sort de tes mains.

La vue du voyant serait inutile, si sa vue intérieure (sa clairvoyance) était atteinte de cécité.

La connaissance du soi

Obtiendra le plus grand triomphe celui qui parviendra à se connaître.

La plus grande ignornce, c’est l’ignorance du soi-même.

Celui qui parvient à se connaître, aura atteint le sommet de tout savoir et de toute science.

Ton moi est ton ennemi le plus rapproché de toi.

La connaissance de soi est la plus utile des connaissances.

La connaissance de l’homme de ses défauts est la plus utile des connaissances.

La mdeilleure des connaissances, c’est la connaissance de soi.

Vos âmes ont des prix, ne les vendez donc que contre le Paradis

Cette âme est incitatrice au mal : elle pousse vers les péchés quiconque la néglige.

Cette âme est très incitatrice au mal : elle trahit quiconque s’y fie, elle anéantit quiconque s’en rassure, et elle conduit aux pires situations quiconque l’approuve.

Celui qui est content de lui-même, ignore ses défauts, car s’il connaissait la perfection d’autrui, il se mécontenterait de ses défauts et lacunes.

Ceux qu’Allah favorisent…

Lorsque Allah veut le bien à un serviteur, IL lui inspire la satisfaction et réforme son conjoint

Lorsque Allah veut le bien à un serviteur, IL purifie son ventre et son sexe

Lorsque Allah veut le bien à un serviteur, IL purifie son ventre de la satiété, et son sexe de l’acte illicite

Lorsque Allah veut réformer un serviteur, IL lui inspire la tendance à parler peu, manger peu et dormir peu.

Qui dit grande rétribution dit grandes épreuves. En effet, lorsque Allah –Gloire à Lui- aime un peuple, Il lui fait subir des épreuves et le soumet à des malheurs.

Allah –Gloire à Lui – donne ce bas-monde à ceux qu’Il aime comme à ceux qu’Il n’aime pas, mais ne donne la Religion (la religiosité) qu’à ceux qu’Il aime.

Allah –Gloire à Lui – accorde la fortune à ceux qu’Il aime comme à ceux qu’Il n’aime pas, mais n’accorde la Science qu’à ceux qu’Il aime.

Allah –le Sublime- ne donne la religion qu’à Ses serviteurs intimes et à Ses élites.

Lorsque Allah veut du bien à un serviteur, Il lui inspire la satisfaction et il s’ensuit qu’il se contente de la portion congrue, et qu’il se revêt de l’abstinence.

Lorsque Allah veut le bien à un serviteur, IL purifie son ventre et son sexe.

Quel(le) meilleur(e)……

Le bon serviteur est celui qui connaît sa vraie place et qui ne dépasse pas sa limite.

Quelle bonne aide à l’approvisation de l’âme et à la cassure de ses habitudes que la faim !

Quel meilleur vizir de la Foi que la science !

Quel meilleur compagnon de la Foi que le contentement !

Quel meilleur compagnon de la science que la clémence !

Quel meilleur compagnon de la générosité que la pudeur !

Quel meilleur trait de caractère que la fidélité !

Quelle meilleure provision pour la Vie future que la bonne action !

Quel meilleur intercesseur que l’excuse !

Quel meilleur conjurateur des soucis que la résignation au Destin !

Quelle meilleure aide au Satan que la soumission aux passions !

Quelle meilleure provision pour le Jour du Retour (vers Allah) que la bienfaisance envers les serviteurs !

Quel meilleur obstacle devant les péchés que la crainte révérencielle !

Quel meilleur appui que la patience !

Quelle meilleure nourriture que la faim !

Quel meilleur conjurateur des soucis que de se confier au Destin !

Quelle meilleure aide à l’adoration que la veille !

Quelle meilleure aide aux péchés que la satiété !

Quelle meilleure aide à la piété que le contentement !

Quel meilleur conjurateur des désirs que le détournement des yeux !

Quelle meilleure aide que l’entraide !

Quel meilleur appui que la consultation !

Quel meilleur guide pour la Foi que la science !

Quel meilleur vizir de la science que la clémence !

Quel meilleur compagnon de la véracité que la fidélité !

Quel meilleur compagnon que la piété et quel pire copain que l’avidité !

Quel meilleur comagnon de la crainte d’Allah que la piété !

Quel meilleur compagnon de la Foi que la pudeur !

Quel meilleur compagnon du dépôt que la fidélité !

Quel meilleur intercesseur pour le coupable que l’aveu !

Quelle bonne adoration que le retrait (l’isolement).

La famille

Celui qui se montre bon et obéissant envers ses parents, ses enfants le seront envers lui.

Le père a un droit sur l’enfant et l’enfant a un droit sur le père. Le droit du père sur son enfant est que celui-ci doit lui obéir dans toutes situations, sauf lorsqu’il s’agit de désobéir à Allah- qu’Il soit glorifié- et le droit de l’enfant sur son père est que celui-ci doit lui choisir un nom convenable, lui assurer une bonne éducation et lui apprendre le Coran.

Les plus vilains des péchés sont la rupture du lien de parenté et la mauvaise conduite envers le père et la mère.

Les pires des épouses sont celles qui ne répondent pas aux désirs de leus époux.

Le maintien du lien de parenté est certes au nombre des obligations de l’Islam. Allah-Gloire à Lui- a ordonné qu’il soit honoré, et Il-le Sublime- maintient le lien avec quiconque le maintient, le rompt avec quiconque le rompt, et honore quiconque l’honore.

La meilleure oeuvre de bienfaisance sont l’aumône discrète, la bonté envers le père et la mère, et l’aide aux proches parents.

Remercier beaucoup (Allah de Ses bienfaits) et maintenir les contacts avec les proches parents, augmentent les bienfaits et prolongent l’espérance de vie.

La Zakât

A toute chose une aumône purificatrice, celle du bon sens est de supporter les ignorants.

La zakât de la science, c’est sa diffusion.

La zakât de la fortune, c’est la dépense pour la face d’Allah.

La zakât du pouvoir, c’est l’équité.

La Zakât de la beauté, c’est la chasteté.

La zakât du corps, c’est le jihâd (l’effort, le combat pour la cause d’Allah) et le jeûne.

La zakât de l’aisance (prospérité), c’est la bonté envers les voisins et le maintien des contacts avec les proches parents.

La zakât des bienfaits, c’est l’oeuve de bienfaisance.

La beauté de ….

La beauté de l’existence, c’est le contentement.

La beauté de la bienfaisance, c’est sa complétude (son parfait accomplissement).

L’ornement de la compagnie, c’est l’endurance (la tolérance).

L’ornement de la science, c’est la clémence.

L’ornement du bienfait, c’est le maintien des contacts avec les proches parents.

L’ornement de la Religion, c’est le ‘aql.

L’ornement du Gouvernement, c’est la justice.

L’ornement de la Foi, c’est la piété.

L’ornement de l’adoration, c’est le recueillement.

L’ornement de la religion, c’est la patience et le contentement.

L’ornement de la sagesse, c’est l’abstinence des artifices et la vie d’ici-bas.

Le rappel du service rendu (al-mann) : acte dévalorisant

Celui qui rappelle sa bienfaisance, agit comme s’il ne l’avait pas accomplie.

Le rappel du service rendu efface sa valeur de bienfaisance

Le rappel de la faveur (du service rendu) la dévalorise (en efface le mérite de bienfaisance)

La meilleure des bienfaisances est celle qui n’est pas précédée d’atermoiements ni suivie du rappel de la faveur.

La beauté de la bienfaisance, c’est de ne pas la rappeler.

La vermine de la générosité, c’est son rappel.

La meilleure charité est celle qui ne soit pas accompagnée ou suivie de rappel de faveur.

Des signes de la fin du Temps

Les gens connaîtront une époque où ne sera promu que le sournois, admiré que l’infâme, amoindri que l’équitable, et où l’on considérera l’aumône comme un tribut, l’aide prescrite du lien de parenté comme une faveur, les actes d’adoration comme un moyen ostentatoire de se faire valoir auprès des gens. La passion prévaudra et la guidance disparaîtra chez les gens. Le Pouvoir aura alors les femmes comme conseillers écoutés, les adolescents comme émirs, et les eunuques comme administrateurs.

Les gens connaîtront un temps où ne restera du Coran que le dessin (la forme), et de l’Islam que le nom : leurs mosquées seront alors mises en valeur sur le plan de la construction, mais dépouillées de guidance. Leurs habitants et leurs constructeurs les plus méchants des gens de la terre : d’eux sortent les troubles et chez eux se réfugie la faute.

(Je jure) Par Celui qui a fendu le grain et créé les vivants, un peuple régneront sur vous, qui frapperont sur vos fronts avec des épées pour imposer leur interprétation du Coran, tout comme l’a fait Mohammad (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) lorsqu’il l’a révélé. C’est là une sentence du Miséricodieux vous concernant à la fin du Temps.

Le Coran

Sachez que c’est ce Coran qui est le conseiller qui ne triche pas, le guide qui n’égare pas, et le locuteur qui ne ment pas.

Ce Coran est à l’apparence élégante et au contenu profond. Ses merveilles sont infinies, ses secrets interminables, et les ténèbres ne se dissipent que par lui.

Personne n’a visité ce Coran sans partir avec un plus ou un moins : un plus de guidance et un moins d’aveuglement.

La beauté du Coran réside dans la sourate de la Vache et la Famille d'Imran.

Apprenez le Coran, car il est le printemps des cœurs, et soignez-vous par sa lumière, car il est la guérison des poitrines.

Apprenez le Coran, il est la meilleure des paroles ; approfondissez-le, il est le printemps des cœurs ; soignez vos maladies avec sa lumière, car il est la guérison des poitrines ; lisez-le correctement et soigneusement, car il est le plus utile des récits. Et sachez que le savant qui applique quelque chose d’autre que sa science, est comme l’ignorant perplexe qui ne se réveille pas de son ignorance, ou pire encore, car la preuve contre lui sera plus solide, son soupir (le Jour du Jugement) plus profond, et il est plus blâmable auprès d’Allah.

Sachez que ce Coran est le conseiller qui ne trompe jamais, le guide guide qui n’égare pas, l’interlocuteur qui ne ment point.

Personne n’a fréquenté ce Coran sans le quitter avec un plus et un moins : un plus de guidance et un moins d’aveuglement.

Allah a révélé le Livre comme une lumière dont les flambeaux ne sauraient s’éteindre, un foyer à l’éternelle incandescence, une mer dont on ne peut atteindre les fonds, un guide qui n’induit pas en erreur, un rayon dont la lumière ne s’obscurcit jamais, un critère de jugement de valeur, dont arguments ne s’estompent pas, un manifeste aux piliers indestructibles, un remède dont il ne faut craindre aucun effet secondaire, une puissance dont les partisans ne seront jamais défaits, une vérité dont les tenants ne seront jamais abandonnés. Ainsi, il est le métal et le centre de la foi, les sources et mers de la Science, les jardins de l’équité et ses étangs, les fondements de l’Islam et son édifice, le fleuve de la Vérité et ses jardins. C’est une mer dont les utilisateurs ne pourront épuiser, des sources que les consommateurs ne sauraient tarir, des fontaines que les buveurs n’entament point, des foyers dont les voyageurs ne perdent pas le chemin, des jalons qui n’échappent pas à la vue marcheurs, des éminences que ne peuvent dépasser ceux qui s’y dirigent.

Vous avez le Livre d’Allah parmi vous: il distingue le licite de l’illicite, fixe les obligations et les vertus, souligne les statuts abrogeant et les statuts abrogés, le général et le particulier, l’absolu et le restreint, les leçons à tirer et les exemples à suivre, l’absolu et le restreint, le précis et l’ambigu. Il en explique le tout, en dévoile l’obscur, indique clairement ce qui est fixé comme obligatoire (par le Coran) et ce qui est à abroger par la Sunnah, ce qui est rendu obligatoire par la Sunnah et ce qui est permis de délaisser d’après le Livre, ce qui est obligatoire à une époque et qui pourra disparaître dans le futur. Il différencie dans les interdictions ce qui constitue un péché majeur, passible de la peine de Géhenne, et ce qui est un péché mineur susceptible d’être pardonné. Il distingue le minimum toléré et le maximum souhaité dans chaque action.

Allah a fait du Coran un désaltérant pour entacher la soif des savants, un printemps pour les coeurs des jurisconsultes, la destination finale des voies qu’empruntent les vertueux, un remède qui éradique toute maladie, une lumière qui ne laisse de place à aucune obscurité, une corde à la prise solide, une forteresse dont le sommet est imprenable. Il est source de puissance pour quiconque en fait le maître et de paix pour quiconque y adhère; il est une guidance pour quiconque s’y réfère, un argument pour quiconque en argue, un témoin pour quiconque s’y appuie, un triomphe pour quiconque en fait son argument, un soutien pour quiconque le porte, un véhicule pour celui qui en applique les enseignements, une leçon pour celui qui le médite, une protection pour celui qui s’y réfugie, une science pour quiconque comprend, un hadith pour quiconque rapporte, une sentence pour quiconque juge.

Sachez aussi qu’après être guidé par le Coran personne n’a aucun besoin et qu’avant la guidance du Coran personne n’est comblé. Recherchez-y donc le remède de vos maladies, et et demandez-lui assistance dans votre adversité, car il comporte la guérison des plus grands maux, à savoir la mécréance, l’hypocrisie, et le fourvoiement. Implorez donc Allah -et non les créatures- par lui, et dirigez-vous vers Lui par amour pour lui. Car il n’y a rien qui vaille le Coran, par quoi les adorateurs puissent s’orienter vers Allah.

«Voilà le Coran. Interrogez-le. Il ne parle pas, mais je vous dis ce qu’il peut vous apporter: il renferme la science de l’avenir, un discours sur le passé, le remède de vos maux, l’arrangement de ce qui se passe entre vous».

L’Imam Ali (Que la Paix soit sur lui) sur lui-même et sur les mérites et les vertus des Ahl-ul-Bayt (Que la Paix soit sur eux)

Je ne vous appelle jamais à un acte d’obéissance (à Allah) sans l’avoir accompli préalablement moi-même, ni ne vous interdis un acte de désobéissance, sans l’avoir préalablement interdit à moi-même.

J’avais l’habitude d’entendre toujours la réponse du Messager d’Allah- que les prières et le salut d’Allah soient sur lui- quand je lui posais une question, et quand je n’en posais pas, il prenait l’initiative de m’enseigner.

Les membres de ma famille et moi, sommes une sécurité pour les gens de la Terre, tout comme les étoiles sont une sécurité pour les gens du Ciel.

O vous les hommes ! Interrogez-moi avant de me perdre, car je suis plus aucourant des chemins du ciel, que vous ne le soyez des chemins de la terre.

Interrogez-moi avant de me perdre, car par Allah, il n’y a pas un seul verset du Coran sans que je sache à propos de quel sujet il a été révélé, et où il a été révélé : dans une vallée ou sur une montagne. En outre Allah m’a gratifié d’un cœur connaisseur et une langue parlante.

Il n’y a pas un Verset qui soit révélé sans que je ne sache à propos de qui ou de quoi il fut révélé, où et quand il fut révélé : pendant la nuit ou le jour, dans une montagne ou une plaine ; et Allah m’a favorisé par un cœur compréhensif et une langue bien parlante.

Je suis libre d’accomplir ou non un acte de bienfaisance envers quelqu’un à qui je n’ai pas fait une bienfaisance, mais je suis tenu de compléter la bienfaisance envers quelqu’un en faveur duquel j’ai entrepris un acte de bienfaisance, car si je le complète, je l’aurai préservé et si je l’interromps, je l’aurai perdu, et si je le perds, c’est comme si je ne l’avais pas fait !

Je suis très éloigné d’une attitude où j’interdirais aux gens ce que je ne m’interdis pas préalablement ou je leur commanderais ce que je n’applique pas préalablement dans mes actes, ou j’accepterais d’eux ce qui n’est pas agréé par mon Seigneur.

Ils (Les Ahl-ul-Bayt) sont la vie de la science et la mort de l’ignorance. Leur mansuétude vous indique leur science, leur apparence leur intérieur, et leur silence la solidité de leur logique. Ils ne diffèrent pas de la Vérité ni ne divergent sur elle. Ils sont les piliers de l’Islam et ses entrées de la protection. Par eux le bon droit a recouvert sa place et le faux est chassé de sa position et sa langue déracinée. Ils ont compris la Religion dans un esprit de conscience et de protection et non par des ouï-dire et des récits, car les rapporteurs de la science sont nombreux mais ses gardiens sont rares.

Nous (les Ahl-ul-Bayt), sommes la porte de l’absolution des péchés, la porte de la paix : quiconque y entre sera sauvé et aura le salut, et qui conque la râte, périra.

Celui qui nous (les Ahl-ul-Bayt) aime dans son cœur et qui, sous la contrainte, fait semblant de nous détester dans sa langue (pour dissimuler son amour envers nous devant nos ennemis), ira au Paradis.

Qui nous aime, qu’il prépare un habit contre le malheur.

Notre cause est si difficile et éprouvante que ne peut supporter qu’un serviteur dont Allah a éprouvé le cœur en vue de la foi. De même nos hadiths ne peuvent être perçus que par des cœurs fidèles et des esprits nobles.

Sachez que nous, les Ahl-ul-Bayt, sommes les portes de la mansuétude, les lumières des ténèbres, et le phare des nations.

Que c’est étrange !! On révendique la succession du Prophète parce qu’on est Compagnon, mais on la refuse à ceux qui sont à la fois ses Compagnons et ses proches parents !!!

Notions de psychologie et d’éducation

Allah a déposé chez les Anges le ‘aql (esprit, raison) sans le désir, chez les animaux le désir sans le ‘aql, et chez les êtres humains le ‘aql et le désir. Celui d’entre ces derniers, dont le ‘aql domine le désir est meilleur que les Anges, et celui dont le désir l’emporte sur le ‘aql est pire que les animaux4.

Les péchés sont (comme) des chevaux rétifs qu’on a chargés et débridés, et la “piété” est comme les montures dociles sur lesquelles on a mis leurs propriétaires en leur confiant leurs laisses5.

On dispense les enfants jusqu’à l’âge de sept ans, on leur ordonne de prier à l’âge de neuf ans, et on les met dans des lits séparés à l’âge de dix ans6.

On dispense les enfants jusqu’à l’âge de sept ans, on leur ordonne de prier à l’âge de neuf ans, et on les met dans des lits séparés à l’âge de dix ans. La croissance de leur taille s’arrête à 21 ans et le développement de leur ‘aql (intellect) à 28 ans, sauf les expériences (si on ne tient pas compte de l’action des expériences)»7.


1- Sourate çâd [38:27].
2- Sourate Les Femmes [48/4].
3- Cf. le Coran. VI, Al-Anaam 97.
C’est Lui, qui à votre égard, à établi les étoiles afin que vous vous dirigiez grâce à elles dans les ténèbres de la terre et de la mer, Nous exposons les Signes à ceux qui savent﴿
4-“Al-Wasâ’il” (Wasâ’il al-Chî‘ah), Bâb 9, hadîth 2.
5- “Nahj al-Balâghah”, prône 15, p. 54, éd.: Manchûrât al-A‘lamî.
6- “Wasâ’il al-Chî‘ah”, Bâb 74, Hadith 5: “Les Statuts des enfants”.
7- “Wasâ’il al-Chî‘ah”, Bâb 74, Hadith 5: “Les Statuts des enfants”.

 

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